Quand on est moins fort… il faut être malin!
Le maillot jaune Bradley Wiggins l’avoua après coup: le 8 juillet 2012, dans le Col de la Croix entre Saint-Ursanne et Courtemautruy, il était complètement «pendu». Et si, sur ce cliché, on distingue clairement «le masque de la douleur», le Britannique s’appliqua à changer son expression chaque fois qu’un adversaire tournait la tête pour l’observer.
© KEYSTONE
Du 8 juillet 2012, tout le monde se souvient de la première victoire d’étape sur le Tour de France d’un minot appelé à devenir l’un des coureurs les plus aimés du peloton: Thibaut Pinot.
Ce que l’on sait moins en revanche, c’est que cette 8e étape entre Belfort et Porrentruy a bien failli tourner au cauchemar pour le maillot jaune et futur vainqueur de l’épreuve: Bradley Wiggins. Cité dans le livre Comment gagner une course cycliste de Peter Cossins, le Britannique expliqua après coup que l’étape jurassienne – une succession de montées courtes et sèches – est celle qui lui a donné le plus de fil à retordre dans son épopée victorieuse.
De l’importance du bluff
Alors que le groupe des favoris, lancé à la poursuite de Thibault Pinot, aborde le col de la Croix,...
Découvrez nos différentes offres d’abonnement