"Je suis comme la mauvaise herbe: indéracinable"
Partir, quitter sa terre n’est jamais anodin. Et reprendre racine, dans un nouvel environnement, n’est pas donné à tout le monde.
Certains restent à jamais ancrés à leur terre. Angel Valiña, 49 ans, est de ceux-là. "Comme on dit chez, nous, je suis "aterrina", à la terre. Comme la mauvaise herbe, j’ai du mal à être déraciné, avoue le Delémontain. Et plus je vieillis, plus j’ai de la peine à la quitter. Favorita, ma femme, dit que lorsque je reviens ici après des vacances au pays, je suis absent durant une semaine. Là sans être là!"
Senteurs de Ricola
Outre sa famille, tout lui manque. Le climat humide de la Galice (on dit qu’il y pleut souvent mais, comme en Bretagne, jamais très longtemps), la mer, son petit village de San Fins, qui compte plus de chiens que...
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