On résume. Du pont d’Austerlitz jusqu’au pied de la tour Eiffel, figurants et athlètes auront l’occasion d’admirer les plus beaux monuments de la Ville lumière, de Notre-Dame aux jardins du Trocadéro en passant par le Louvre, la place de la Concorde, les Invalides, le Grand Palais et le pont Alexandre III. Cela, c’est le tableau idyllique. Car la réalité, elle, se chiffre donc à 600 000 personnes, réparties de part et d’autre de la Seine, sur une distance de 6 kilomètres. Une horreur question sécurisation. "Les quais bas de la Seine et certains ponts seront accessibles à 100 000 spectateurs assis et payants, poursuit Gérald Darmanin. Les quais hauts le seront gratuitement à 500 000 autres personnes."

Casse-tête sécuritaire

Mais gratuité n’est pas synonyme de libre accès. "Une billetterie gratuite mais obligatoire sera mise en place pour contrôler le nombre de spectateurs des quais hauts et les répartir le long de la Seine", précise le ministre de l’Intérieur.

Soit. Reste qu’une telle cérémonie, aussi belle s’annonce-t-elle, c’est avant tout un casse-tête sécuritaire, propre à donner des cheveux blancs aux responsables des forces de l’ordre d’ici à ce fameux 26 juillet 2024. Ce sera beaucoup plus compliqué à encadrer qu’une cérémonie traditionnelle dans un stade, il faudra fouiller les 600 000 spectateurs attendus sur les quais, sécuriser le fleuve et les bateaux, un par un. Et puis, outre le danger d’une attaque terroriste, il y a aussi celui d’un mouvement de foule, toujours possible.

Vous rêvez d’en être? Alors, sachez que la place assise vous coûtera au minimum 90 euros. Les billets seront mis en vente dès le mois de mai 2023. On l’a dit: les places sur les quais hauts seront gratuites, mais l’accès à ceux-ci sera conditionné par l’obtention d’une contremarque. Mais cette scène-là, ce jour-là en vaut assurément la peine.

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