Le cyclisme est le plus collectif des sports individuels
C’était l’an dernier sur la plus belle Avenue du monde, à l’occasion de la dernière étape du Tour de France: l’équipe Jumbo-Visma encadre ses deux leaders, le vainqueur du classement général Jonas Vingegaard (en jaune) et le vainqueur du classement par points Wout Van Aert (en vert).
© KEYSTONE
La course à pied, du 100 m au marathon, est une discipline relativement simple: les coureurs donnent tout ce qu’ils ont, et à la fin c’est le plus fort qui gagne. Instinctivement, on a tendance à penser qu’il en va de même du sport cycliste: deux enfants qui viennent d’enlever leurs petites roulettes et qui font la course jusqu’au panneau de l’entrée du village seront persuadés que le vainqueur est celui qui pédale le plus fort, et ils n’auront pas tort.
"Ennemi invisible"
Seulement voilà: chez les grands, c’est différent. Car sur le goudron, avec un bon vélo, on atteint des vitesses deux à trois fois supérieures à celles qui prévalent en course à pied. Et ça change tout: à 30, 40 et plus encore à 50 ou 60 km/h, l’air devient un ennemi, une masse invisible...
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