Galice, Côte de la mort, le pêcheur, Jésus Maria Galice, Arou, novembre 2022.
- 23.10.2023

Les Galiciens dans le Jura


"Je suis comme la mauvaise herbe: indéracinable"

Depuis plus de trente ans qu’il vit en Suisse, Angel est toujours "en manque". En manque de sa terre natale de Galice. Une terre qui respire l’eucalyptus et les effluves marins, une terre qu’il a ralliée à vélo sur le chemin de Compostelle. À la rencontre de lui-même.
Merci de ne pas recadrer l'image!!!  Série les Galiciens dans le Jura avec  ici Angel Valina
Merci de ne pas recadrer l'image!!!  Série les Galiciens dans le Jura avec  ici Angel Valina

Angel Valiña a parcouru le chemin de Saint-Jacques à vélo. Chauffeur de bus scolaire à Delémont, il pose ici avec son carnet de pèlerin qu’il a timbré à chaque étape de son périple.

Pierre Montavon

Partir, quitter sa terre n’est jamais anodin. Et reprendre racine, dans un nouvel environnement, n’est pas donné à tout le monde.

Certains restent à jamais ancrés à leur terre. Angel Valiña, 49 ans, est de ceux-là. "Comme on dit chez, nous, je suis "aterrina", à la terre. Comme la mauvaise herbe, j’ai du mal à être déraciné, avoue le Delémontain. Et plus je vieillis, plus j’ai de la peine à la quitter. Favorita, ma femme, dit que lorsque je reviens ici après des vacances au pays, je suis absent durant une semaine. Là sans être là!"

Senteurs de Ricola

Outre sa famille, tout lui manque. Le climat humide de la Galice (on dit qu’il y pleut souvent mais, comme en Bretagne, jamais très longtemps), la mer, son petit village de San Fins, qui compte plus de chiens que...

Découvrez nos différentes offres d’abonnement

Le Quotidien Jurassien

Powered by iomedia

SQoop