de la moisson en 1943 de blé en 1943, de chaque côté des chevaux, Jean Schori et son épouse Vérène
Magazine
- 31.07.2023

C'était différent avant, troisième partie


La bonne cuisine est restée en carafe

Plus les cuisines sont équipées de différents appareils ménagers, moins on y passe du temps. Les bons plats à mijoter des heures durant seraient-ils en voie de disparition?
«Une amie voulait me prêter son dénoyauteur électrique. Pas question, mon vieux manuel c’est le meilleur!» lâche Ghislaine Guéniat qui a aussi ressorti sa vieille recette du pâté des Princes-Évêques, écrite à la main. Pour la pâte, n’oubliez pas le saindoux.
«Une amie voulait me prêter son dénoyauteur électrique. Pas question, mon vieux manuel c’est le meilleur!» lâche Ghislaine Guéniat qui a aussi ressorti sa vieille recette du pâté des Princes-Évêques, écrite à la main. Pour la pâte, n’oubliez pas le saindoux.

«Une amie voulait me prêter son dénoyauteur électrique. Pas question, mon vieux manuel c’est le meilleur!» lâche Ghislaine Guéniat qui a aussi ressorti sa vieille recette du pâté des Princes-Évêques, écrite à la main. Pour la pâte, n’oubliez pas le saindoux.

© LQJ

Blanchir, à l’étuvée, faire revenir, rissoler, couper en julienne, utiliser un passe-vite ou un römertopf: rare sont ceux qui maîtrisent encore tout ce jargon culinaire. Pourtant, on ne mange pas moins qu’avant. Mais qui fait encore sa propre pâte, ses fonds de sauce, son thé, etc.?

Les habitudes changent

"J’ai 87 ans et je n’ai jamais mangé un plat préparé de ma vie. Au magasin, quand je lis les étiquettes de ces machins tout faits, ça me coupe l’appétit", lâche Ghislaine Guéniat, enseignante et inspecteur de l’école ménagère à la retraite.

Ayant passé une très grande partie de sa vie, et ce n’est pas fini, dans une cuisine, elle a une dent contre l’évolution de la nourriture et la façon de cuisiner. "On n’apprend plus...

Découvrez nos différentes offres d’abonnement

Le Quotidien Jurassien

Powered by iomedia

SQoop