Travail de montage de barrettes de montres dans le premier atelier protégé ouvert en 1967.
Magazine
- 17.04.2023

Castors, 50 ans d’histoire et de défis


"Ici, aux Ateliers protégés jurassiens, le taux d’absentéisme est quasi nul!"

Le premier atelier des Castors a été ouvert à Delémont en 1967. Devenus grands, les Ateliers protégés jurassiens ont ensuite essaimé à Porrentruy au Noirmont et Boncourt. Ils occupent aujourd’hui plus de 200 personnes en situation de handicap, travailleurs impliqués qui répondent toujours présents.
Ateliers protégés jurassiens, Delémont, Fondation des Castors, ici deux dames occupées à des travaux de conditionnement
Ateliers protégés jurassiens, Delémont, Fondation des Castors, ici deux dames occupées à des travaux de conditionnement

Aux Ateliers protégés jurassiens de Delémont, opération de conditionnement pour Florence Brêchet (à gauche) et Marielle Schindelholz.

© LQJ/Véronique Erard-Guenot

Charlotte transparente sur la tête, plusieurs dames sont à la tâche, occupées à des travaux de conditionnement. À quelques mètres de là, François Metzger, 60 ans, appose méticuleusement les étiquettes sur une boîte à l’aide d’un gabarit.

Rares cas d’absence

À Jolimont, sur le site des Ateliers protégés jurassiens (APJ) de la capitale, le très consciencieux Delémontain fait presque partie des meubles. "J’ai passé 30 ans d’entreprise, lance-t-il fièrement. C’est bien une entreprise non?", en se tournant vers le chef d’atelier.

Un œil sur la montre, il accepte de nous décrire son travail. "Bah, c’est pas grave si je manque la pause", lâche celui qui se définit comme un employé heureux. Et ce n’est pas un cas...

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