Travail de montage de barrettes de montres dans le premier atelier protégé ouvert en 1967.
Magazine
- 17.04.2023

Castors, 50 ans d’histoire et de défis


"Souvent, on s’adresse à eux comme à des enfants ou des malades. Qu’ils ne sont pas!"

Encore trop souvent, différence et handicap font peur. Si Edouard Kamber passe pour un modèle d’inclusion, tous les résidents du Foyer de Porrentruy n’ont pas cette chance. L’institution sort donc de ses murs pour changer la perception du handicap et, peut-être, en finir avec les regards de travers.
Edouard Kamber, résident du Foyer de Porrentruy de la Fondation des Castors, chanteur à la Sainte-Cécile de Porrentruy
Edouard Kamber, résident du Foyer de Porrentruy de la Fondation des Castors, chanteur à la Sainte-Cécile de Porrentruy

Edouard Kamber, le résident du Foyer de Porrentruy, en pleine répétition avec la Sainte-Cécile de la ville.

© LQJ/Robert Siegenthaler

"Je viens pour une interview", claironne Edouard Kamber sur le pas-de-porte du Foyer de Porrentruy, autre institution dépendant elle aussi de la Fondation des Castors.

Pour nous, le résident fait une entorse à son programme de l’après-midi. Il faut dire que les journées du septuagénaire, qui, réside depuis 2006 dans l’un des lieux de vie du foyer, sont bien remplies entre répétitions de chant, gymnastique avec Pro Senectute et activités du Mouvement chrétien des retraités. "Edouard, explique Philippe Perriard, le directeur de l’institution, – tu me corriges si je raconte des bêtises n’est-ce pas Edouard? – a besoin d’être entouré, de côtoyer du monde en dehors du foyer." L’intéressé acquiesce, le visage barré d’un large sourire.

Être reconnu et...

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